Jour 8
Avant de quitter, nous partons pour une courte promenade dans les environs, question de voir le voisinage.
On se croirait beaucoup plus en campagne que dans un village.
C'est très rustique et comment beau.
Nous disons au revoir à Nike notre charmante hôtesse, elle a été très gentille.....même si on a rien compris de se qu'elle nous disait.
Dubrovnik n'est qu'à 39 km nous ne voulons pas être à notre Guest House trop vite.
On vas prendre notre temps et visiter les petits villages que l'on croiseras sur notre route.
Nous reprenons la national croate, la route 8 (route secondaire) et le premier village que l'on croise c'est Kručica.
Merde! Déjà passé....
A la grosseur de certains villages, il faudra être plus attentif.
Bon! le suivant c'est Slano.
Nous nous rendons jusqu'au port, c'est très bien aménagé très propre.
Des hauteurs de la route nous avons une magnifique vue sur le port.
Avec le voilier en amarre dans la baie, on croirait revivre un film de pirate.
On ne se lasse pas de voir ces paysages.
Quelques kilomètre plus loin en jalonnant le bord de mer, la route nous fait traverser Trsteno.
Comme tous les autres villages les maisons ici sont en pierre et bétons, avec des toits de tuiles rougeâtre.
Nous ne voyons jamais de maisons colorées.
Sur un promontoire ou dans le centre des villages, domine l'église facilement reconnaissable avec leur clocher supplantant les maisons, repère pour les navigateurs.
La Croatie est un pays à majorité chrétien......à bien y penser nous n'avons pas encore vue de femmes voilés! ni même de mosqué.
Arrivé à Zaton, nous nous dirigeons vers le port, c'est alors que la pluie se met à tomber.
Dubrovnik nous accueille avec une bonne averse.
C'est pourtant pas le moment.
Nous sommes à la recherche du Banana Guest House.
Des gens rencontrés nous ont déconseillé de nous rendre près de la vieille ville en auto.
Les stationnement se font rare et c'est la cohue des touristes.
C'est la raison pour laquelle nous avons réservé une chambre avec stationnement, à porté de marche de la forteresse.
Mais faut le trouver ce Guest House.
C'est fou les rues que nous devons emprunter, un seul auto peut passer et je ne blague pas, une moto ne pourrait pas nous croiser.
Bon on a trouvé le Guest House sous la pluie, maintenant la dame me montre oû je doit me stationner.
Seigneur! L'entré est entre deux murs, c'est très étroit, longue d'environs 70 pieds, ça monte comme dans la face d'un singe et y pleut, l'eau descend en cascade dans l'entrée!!!
Pis pour augmenter le quotient de difficulté.......yé pas question de prendre un air d'aller.
Je vais essayé de vous décrire le tout.
Je suis dans une ruelle d'au plus 8 pieds de large.
L'entré que je dois gravir est entre deux murs de pierres, large d'environs 6 pieds et perpendiculaire à la ruelle.
Impossible de tourner et entrer dans l'entré d'un seul coup.
Il me faut zigonner pour m'en ligner avec l'entré, je me retrouve à bloquer complètement la ruelle.
C'est le moment de vérité.
Il pleut abondamment (c'est le déluge)
Je m'élance.
À moitié chemin, mes pneus patinent et je fais du surplace.
Je dois reculer jusque dans la ruelle et me reprendre.
J'essaie à trois reprises, impossible de monter.
Hé merde! C'est un treuil qu'il me faudrait.
En attendant je trouve un peu plus loin dans la ruelle, un trou oû je peu laisser l'auto le temps que la pluie se calme et revenir plus tard essayer la montée.
Bien content d'être arrivé au sec dans la chambre.
Ici les maisons sont en flan de montagne.
Vous pouvez vous imaginez l'eau descendant de la montagne ça fait de belles petites cascades dans les escaliers de marbre des maisons.
En fin d'après-midi la pluie à diminuer nous permettant de sortir pour faire une petite grocerie, mais pas question d'aller visiter la vieille ville.
On vas attendre demain.
En revenant à notre chambre, je constate qu'il n'y a qu'un tout petit filet d'eau dans l'entré en face de singe.
Je me risque de nouveau.
Bien agrippé à mon volant, assis sur le devant de mon siège, les dents serrés, me balançant d'avant derrière (comme si ça pouvait aider!!!) la pédale au plancher et avec quelques gros mots d'encouragement, je réussi à patiner jusqu'à mon espace de stationnement.
Je sors de l'auto en criant et sautant, les bras dans les airs comme "Rocky Balboa"....
Un vrai fou quoi!
Je m'en retourne à la chambre, là c'est certain, l'auto vas rester ici jusqu'à jeudi, pis yé mieux de faire soleil quand je vais descendre s'ta maudite côté là.
<< Pis André as-tu réussi à monter l'entré? >>
<< Bin oui!.....J'ai fais ça le doigt dans le nez >>
<< T'en mieux......C'était quoi les cries que j'ai entendu dehors? >>
<< A rien.....juste un excité qui se prenait pour Rocky!.....>>
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