lundi 23 octobre 2017

Trogir, adieux République de Croatie

22 octobre 2017 Jour 34 C’est la dernière journée complète de notre voyage. Il ne fait pas très beau ce matin, le ciel est nuageux. Mais il n’est pas question pour nous de rester dans notre appartement pour ce dernier jour. A 10:00hre. nous partons à pieds pour la vieille ville. Même si nous l’avons minutieusement arpenté lors de notre première venue voilà un mois, nous sommes encore éblouis par le décor. Il n’y pas beaucoup de gens dans les ruelles, à croire que la saison touristique tire à ça fin. Cette vieille ville forteresse est la première que nous avons visité et c’est l’une des plus belles. Nous avons fait une merveilleux voyage, vraiment différent des autres voyages précédents. On ne savait pas vraiment à quoi s’attendre. Nous voulions de l’histoire! On en a eu, plus qu’on espérait en avoir. On a eu notre dose d’histoire pour un bout de temps. Imaginé, leur histoire date de plusieurs siècles avant même la découverte du Canada. Parfois nous marchions sur des pierres que des légions romaines avaient foulés. Nous touchions des édifices construits par des maîtres artisans de l’époque médiéval. Nous admirions des peintures et sculptures de grand artistes disparus depuis des siècles. Nous nous émerveillions devant l’ingéniosité de ces architectes militaires bâtisseurs de forteresse, et découvrions les guerres ancestrales. Malheureusement il y a eu également des guerres plus récentes, pas facile à démêler! Nous avons parcouru que 2,000Km en visitant trois pays et toujours nous allions de découverte en découvert. Nous avons vue des paysages merveilleux, un coin du monde qui nous était inconnu.......mais plus maintenant. Pour ceux qui se pose la question concernant la conduite automobile dans les Balkans. Ce fut très facile, les gens sont respectueux du code de conduite (sauf peut-être les motos) pas d’excès de vitesse, pas trop d’achalandage sur les routes, les directions sont biens indiqués (a qui connaît l’alphabet cyrillique)et y a pas de stress. Pour les hébergements, ça aussi pas de problème, y en a partout de tous les genres, pour tous les goûter à tous les prix. En soirée nous désirons sortir souper au restaurant pour signaler cette dernière journée dans les Nalkans. Surprise, il pleut, ça doit être un signe... Notre première journée du voyage c’était ici à Trogir et il a plu. Notre dernière journée du voyage c’est ici à Trogir et il pleut. Bon c’est assez pour aujourd’hui, il nous faut être en forme pour demain, on vas se coucher tôt. Nous prenons l’avion en soirée de Split vers Zagreb, la nous avons 9 heures d’attente. Pour reprendre un avion pour Bruxelles, 2 heures d’attente et direction Montréal. UN GROS MERCI À VOUS TOUS QUI NOUS AVEZ SUIVIS, EN ESPÉRANT VOUS AVOIR FAIT VIVRE UN PEU DE NOTRE VOYAGE.

dimanche 22 octobre 2017

Trogir, République de Croatie

21octobre 2017 Jour 33 Adieu Šibenik, on a bien aimé, en réalité « y as-tu quelque chose qu’on a pas aimé! ». Comme Manon m’a dit, y a pas une journée de notre voyage ou on a pas vue quelque chose de beau. Nous quittons la belle appartement direction Trogir, notre point de départ de ce voyage, situé à 68 km. Pour se faire nous allons prendre la route secondaire qui longe le bord de l’Adriatique. Nous avons prévu prendre une pause à Rogoznica. Pourquoi cet endroit? Pour aucune raison sinon que c’est à moitié chemin pis y doit certainement y avoir un petit café terrasse. Tout en roulant nous admirons encore le paysage, quand on a la chance on prend quelque photos, mais c’est pas toujours évident avec ces courbes. Par chance il n’y a pas beaucoup de circulation. Passé le village de Primosten, je me tasse sur le côté de la route! MERDE! Manon, regarde sur ta droite! Nous avons une vue ÉCOEURANTE sur le village de Primosten. C’est certainement la plus belle vue (disons l’une des plus belles vues) de notre voyage. Un décor digne des grandes revues. Demi-tour, direction Primosten......et dire qu’on allait manquer ça. Primosten est une bourgade qui autrefois se trouvait sur un îlot. La première fois dont il est question de cette bourgade c’est en 1485 lorsqu’il est mention d’une paroisse sur l’île « Gola Glave ». Au XVIe siècle en raison de la menace turque cette bourgade c’est fortifié, mais n’a pas subis d’attaque. Une fois les Turcs partis, le pont-levis reliant l’îlot au continent fut remplacé par une route. Au sommet du village dominé l’église St-Georges. La première fois dont il est mention de l’église St-Georges c’est le 25 juillet 1685, par la suite des rajouts à l’église fut fait en 1760, 1814, 1929 et 1948. Après une balade dans les ruelles du village, nous nous installons a une terrasse sur le quai pour boire un bon petit café. Nous quittons les lieux en nous disant qu’on a bien fait d’arrêter, aurait pu passer tout droit et manquer cette petite merveille. A la sortie du village sur les hauteurs de la route 8, nous nous arrêtons pour manger nos sandwichs avec vue sur le bourg. On se send bien,c’est calme, jusqu’à ce qu’un car de touristes s’arrête près de nous. Profitant de la vue sur le village, les gens débarquent appareils photos à la main et c’est la pose. Faut dire que nous aussi nous profitons de l’emplacement pour prendre la pose. Le ventre bien rempli, nous repartons vers Trogir, il ne nous reste qu’une trentaine de kilomètres. Nous passons près d’autre village, j’aurais bien aimé faire encore des détours pour les visiter, mais mon copilote me recommande de continuer notre route si nous voulons finir par arriver aujourd’hui. Elle a bien raison, le beau temps et le paysages portent à la flânerie. Passé Rogoznica, je suis certain que nous sommes dans le royaume des oliviers. Seigneurs! il y en a partout, de chaque côté de la route. Tout au long de notre voyage, on s’est dit «  une chance qu’ils ont trouvés une utilité aux oliviers, sinon.... » Je vous l’ai déjà dit c’est comme la mauvais herbes de par chez-nous, y en a partout, tout le monde a son olivier. Bon, tel que prévu, nous arrivons à notre appartement à Trogir. C’est encore une grande appartement COMPLÈTE, nous sommes dans un secteur très tranquille à 10 minutes de marches de la vieille ville de Trogir. Un vrai petit bijou d’appartement. Après une pause bien mérité. Nous sortons pour souper en ville. Hé oui! Vous avez bien lu, nous allons souper au restaurant dans la vieille ville. On se gâte, c’est assez les sandwichs. Nous nous rendons jusqu’au port de plaisance et choisissons un restaurant avec vue sur l’île Ciovo oû nous avons couchés les premiers jours de notre arrivées. Ça fait étrange de revenir sur les lieux de nos premiers jours du voyage, mais le décor est toujours aussi beau. Le steak et les côtelettes d’agneau étaient tout à fait délicieux. Demain seras notre dernière journée complète dans les Balkans.

vendredi 20 octobre 2017

Šibenik, République de Croatie

20 octobre 2017 Jour 32 On a encore une fois, merveilleusement bien dormi. Ce matin j’essai de me faire un café turc. Notre hôtesse Helena nous a expliqué hier comment faire un café turc. C’est pas évident, y a toute un processus! mais je suis prêt à essayer n’importe quoi plutôt que de boire encore une fois cet eau de vaisselle qu’on se fait tous les matins. Savez-vous c’est pas méchant, mais c’est sucré en maudit, et encore, j’ai mis la moitié de sucre qu’elle m’a conseillé de mettre. Demain, j’essai sans sucre. Vers 10:00hre. nous quittons l’appartement direction la forteresse St-Michael’s. Mais en passant devant les terrasses près du port, on a pas pu résister.... On s’est arrêté pour un bon café. On auras bien besoin de ce petit remontant pour ce farcir le lacis de venelles pentues que nous devrons emprunter pour ce hisser jusqu’a cet imposant fort médiéval. Bon! je sais, je vous ai épaté avec mon vocabulaire en cul de poule. C’était seulement pour impressionner. J’ai dit: Qu’on auras bin besoin d’un boost pour ce payer le paquet de petites ruelles étroites qu’on doit prendre pour monter jusqu’en haut. Ce fort médiéval daterait du XIIIe siècle et est considéré comme un fort invincible. Au XVe siècle les Ottomans, étant en guerre contre les Véniciens, on bien essayé d’investir la forteresse, mais sans succès. Il est évident que la forteresse a été réaménager depuis le temps selon les plans architecturaux de l’époque, de plus une partie de l’intérieur est devenu une salle de spectacle. A l’intérieur un intéressant film nous ai projeté sur l’histoire de Sibenik et du fort. Nous avons appris que c’est en 1066 qu’il fut mention pour la première fois le nom de Sibenik par le roi Croate Petra Kresimir IV. C’est vous dire 951 ans d’histoire! On est loin des 375 ans de Montréal. Saviez-vous que Sibenik est la première ville au monde à avoir équipé ces rues de lampadaires électriques en 1895? Vous ne le saviez pas et moi non plus. Bon c’est pas tout ça, mais on a une visite à terminer. Après s’être balader encore quelques heures dans cette merveilleuse cité, nous terminons notre journée par la visite de la cathédrale classé au patrimoine mondial par l’UNESCO. Il s’agirait de la plus grande église du monde dépourvue de supports en bois ou en briques. Commencé en 1431, les travaux furent finalement terminé en 1536. Un des éléments surprenant de cette cathédrale se sont ces figures sculptées dans la pierre sur la frise qui longe les murs extérieurs des absides. Elle comporte 71 portraits de gens anonymes du XVe siècle réalisés de manière caricaturale expriment des émotions. L’intérieur est majestueux, grandiose même, a l’image de se qu’est l’extérieur. Pour la visite intérieur, procurez vous la brochure en plusieurs langues qu’on nous avait dit...mais pas en français??? Nous retournons à notre appartement à 16:00hre. ça fait cinq heures que l’on marche sur de la pierre on a les pieds et le dos endolories. Demain nous repartons pour Trogir, destination final à ce voyage dans les Balkans.

Šibenik, République de Croatie

19 octobre 2017 Jour 31 Nous repartons encore une fois. Aujourd’hui direction Šibenik à seulement 90 km. Notre GPS veut nous faire passer par l’autoroute pour si rendre, mais nous préférons prendre une route plus lente, mais possiblement plus intéressante....on espèrent. A 10:00hre. nous rencontrons Petra notre hôtesse dans le stationnement du building pour lui remettre les clefs de l’appartement et elle désire savoir comment on aimé? Quand pensez vous? Tout un appartement complet à nous tout seul! Comment ne peut-on pas aimer ça! C’est reparti, direction Sibenik. Pas difficile sortir de Zadar avec un GPS, si ce n’était de notre GPS souvent nous aurions eu des problèmes à trouver notre chemin (je sais, on en a eu quand même). Nous nous sommes rendu jusqu’à Pakostane, petit port de plaisance. Il faisait beau et chaud, 28 celsius. Pakostane est un lieu de villégiatures convoité par les touristes recherchant le calme. Mais la saison estivale est terminé, ça bouge pas beaucoup. Nous nous arrêtons pour une promenade et prendre un bon café sur une terrasse. Prochaine étape, nous allons nous rendre jusqu’à notre appartement à Sibenik. Ou du moins nous allons essayer de nous y rendre. Autant je vous ai dit qu’il fallait un GPS, que c’était merveilleux, fantastique......autant je l’emmerde maintenant. Ça marche plus, tourne icitte, tourne là!......le tabar..... Bon! là à nous a apporté jusqu’au centre ville, dans les rues spaghettis, tsé le genre de rues qui part dans toutes les directions pi qui fait des noeuds. Bon après s’être démerdé pour venir à bout de trouver la bonne rue, comme à l’habitude y a pas de numéro civique. Il nous faut appeler la dame notre hôtesse, mais on a pas de téléphone (faut surtout pas compter sur le cellulaire à Manon). Sur le trottoir il y a un jeune homme qui manipule un téléphone. Je l’aborde et il consent à appeler la dame pour moi. C’est ça la débrouillardise! Bon pour faire une histoire courte, je rejoins la dame, on se rencontre dans un stationnement et elle nous reconduit jusqu’à l’appartement que l’on a loué. Hé mon Dieu! Un petit palais je vous dit. C’est au 5e étage d’un building, un grand appartement très, mais TRÈS moderne. Nous qui nous pensions choyé hier à Zadar, c’est rien en comparaison avec ce qu’on a aujourd’hui! C’est étonnant! Dans ce voyage-ci ce n’est pas des chambres que l’on réserve, se sont des appartements, au même prix sinon moins. Par difficile à trouver, des appartements à louer il y en a d’affiché partout. Pour terminer notre après-midi nous décidons de partir vers 15:00hre. faire un tour vers la vieille ville, se donner une petite aperçu de se qu’il y a à voir ici. Nous en avons pour 20 minutes de marche avant d’entrer dans la vieille ville par l’accès du Palais du Duc. C’est beau, encore de vieilles édifices, mais.....quand nous arrivons dans le square de l’hôtel de ville et la cathédrale St-James (Katedrala sv. Jakova)......c’est l’éblouissement! C’est tout simplement sublime. Cet esplanade est entouré de cette IMMENSE cathédrale d’un côté, de l’autre il y a l’hôtel de ville (gradska vijećnica) avec son grand balcon. Emergeant derrière l’hôtel de ville, il y a le palais Foscolo, le palais Gogala, la petite l’église de Tous les Saints (Crkvina Svi Sveti) et les palais Rossini et Pellegrini complète l’encerclement de l’esplanade. C’est fou, je revis l’époque médiéval! Le site où l’on se trouve présentement, c’est sans contre dit, l’endroit qui nous a le plus impressionné de tous les forteresses que l’on a visité. De retour de notre émerveillement, après avoir passé plusieurs minutes à regarder dans tous les sens. Nous empruntons le premier passages qui se présente à nous et commence notre découverte de ruelles.....je devrais plutôt dire nous allons nous perdre dans ce labyrinthe de ruelles et venelles pentues. C’est fou comme il y en a! et contrairement aux autres forteresses, ici il n’y a pas beaucoup de petits magasins ou cafés, se qui nous permet de vivre un peu plus l’ambiance de l’ère médiéval. Bon, je vais me retenir, je vais resté sur ces descriptions de la vieille ville pour aujourd’hui. Demain ce sera une journée bien remplis, nous allons pousser un plus en profondeur notre visite de cette cité, ainsi que la forteresse St-Michael sur les hauteurs de la vieille ville.

jeudi 19 octobre 2017

Zadar, République de Croatie

18 octobre 2017 Jour 30 Hé! On as tu bien dormis? Il était 08:20hre. quand on s’est réveillé, c’est la première fois du voyage que ça nous arrive! wow. Bon...le café maintenant! Toujours aussi déguelasse, on commence à s’habituer.....mais faudrait pas y prendre goût quand même. Aujourd’hui c’est la visite de la vieille ville de Zadar. On a bien hâte de comparer avec les autres vieilles villes qu’on a visités. De notre appartement c’est très facile de s’y rendre. En sortant du building, nous descendons la rue en ligne droite vers le port, et en dix minutes on est arrivé. La vieille ville est assez grande, elle se trouve sur une péninsule. Pour y accéder il y a un grand pont pour piétons qui nous conduit directement à la porte principale. En traversant l’arche de la porte, nous sommes surpris par la largeur de la rue et la hauteur des édifices longeant l’allée. Il fait beau et le soleil éclatant reflète sur les pavés de l’allée polis par l’usure et le temps. On ne se sent pas écrasé comme certaine autre ville forteresse qu’on a vue. Il n’y a pas beaucoup de touriste et l’on circule aisément. C’est toujours relaxant de ce promener en essayant de revivre le passé. Cette grande allée nous conduit à la place du peuple, c’est ici que ça bouge, il y a plusieurs petits cafés. Ici ce dresse l’édifice de la garde municipale érigé en 1562, on y retrouve également construit en 1565, l’édifice de la Loggia où était proclamé les jugements et annonces publique. Poursuivant notre balade, les ruelles nous conduisent jusqu’au cite du Forum romain. Il s’agit d’un grand espace ou l’ou l’ont retrouve des vestiges romaines dont entre autre l’ancien forum, construit entre le Ier siècle avant J-C et le IIIe siècle. Nous pouvons y voir des autels sculptés à l’effigie de Jupiter et autres dieux romains, une colonne romaine intacte, qui servait de pilori au moyen âges et cette curieuse église circulaire St-Donat, de style byzantin qui fut construit au IXe siècle. C’est l’un des rares édifices datant des débuts du royaume de Croatie ayant survécu à l’invasion Mongol du XIIIe siècle. Au côté de l’église St-Donat il y a la Cathédrale Ste-Anastasie, construit aux XIIe et XIIIe siècle et dans laquelle se trouve On a bien aimé. les reliques de Ste-Anastasie. Ici se trouve également le musée archéologique de Zadar. Nous pouvons y voir des objets de la préhistoire, de l’antiquité et de la période médiévale principalement trouvé ici à Zadar. Nous avons été émerveillés par ce musé. Ce privilège de toucher des pierres, des statues datant de la période romaine, c’était tout à fait fascinant. Il y a également cette Orgue Marin qu’on a bien aimé. Il s’agit d’un système de tuyaux et de soufflets installés dans des marches en pierre qui s’enfoncent dans la mer et qui émet des soupirs mélancoliques au gré des vagues. Nous aimions nous assoir dans les marches à écouter ces sons semblant provenir d’un autre monde. Zadar nous a bien impressionné.

mercredi 18 octobre 2017

Zadar, République de Croatie

17 octobre 2017 Jour 29 Encore une bonne nuit de sommeil. Notre hôtesse nous propose de nous faire du café. C’est certainement pas de refus, leur cuisine en rénovation n’est pas utilisable et on a bien hâte de voir si son café goûtera comme le notre qui n’est pas buvable. Même si eux ne parlent pas anglais et nous le chinois (le croate.....c’est du pareil au même) c’est surprenant de voir comment on réussi se comprendre. Bin torvisse! Son café est très bon, il y a certainement quelque chose qu’on fait pas comme il faut. Bon départ vers 09:30hre. direction Zadar. Le temps est beau aucun nuages à l’horizon. La route est très belle et y a pas beaucoup de circulation, ça c’est temps que nous circulons sur une route secondaire, l’on doit embarquer sur une autoroute pour un bout, là on verras bien s’il y a plus de traffic. Il n’y a pas vraiment quelque chose de nouveau sur notre route si ce n’est des églises de détruites, c’est la troisième que nous croisons, ça semble être des églises catholiques! Encore la guerre! Comme dit Manon, une chance que c’est l’automne et qu’il y a des couleurs ça fait plus guai. Lorsque nous sortons des villes, c’est la campagne et les montagnes, se qui nous fait dire que l’automne c’est vraiment la saison idéal pour visiter les Balkans....en plus que le tourisme se fait plus discret. Nous avons environs 35 km à faire sur l’autoroute. Elle est très belle, bien pavé, très unis (c’est pas nos routes du Québec!) et pas beaucoup de circulation. Ça « fly » je respecte la limite de 100km/h et je me fait dépasser comme si j’étais arrêté. Bin nous! On est pas pressé.....pis on a un char loué.....nous! Pour sortir de l’autoroute il faut payer (c’est pour ça que la route est belle!) ça nous a coûté 24 kuna ($4.70). Nous arrivons enfin à Zadar, ça ne nous a pas pris beaucoup de temps, il est 12:15hre. et nous devons prendre l’appartement que vers 16:00hre. On a le temps de faire notre grocerie, c’est une grosse ville ici. Un petit bout d’histoire: Les Liburnes furent les premiers à s’installer à Zadar dès le IXe siècle av. J-C (vous avez compris j’espère que J-C c’est pas Jean-Claude!) Au Ier siècle avant J-C c’était devenu une colonie romaine. Par la suite des populations slaves s’implantèrent au VIe et VIIe siècles. Venise finit par acquérir la ville en 1409 après 200 ans de contestation. C’est au XVIe siècle que des ramparts furent ériger, en partie sur des anciennes fortifications romaines, dans le but de se protéger des turcs. A la chute de Venise en 1797, la ville passa sous la domination Autrichienne. A la fin de la première guerre mondiale, la ville fut annexé à l’Italie. A la capitulation de l’Italie en 1943, les alliés en réprimande à l’occupation allemande, bombardèrent Zadar détruisant près de 60% de la vieille ville. Le centre historique fut rebâtis en respectant les plans urbanistique d’origine. L’histoire se répéta en novembre 1991, quand l’armée yougoslave bombardèrent Zadar pendant trois mois. Aujourd’hui il n’y a pratiquement plus traces de guerre. Bon! c’est fini pour la partie histoire. J’ai l’air bien intelligent, mais j’ai été chercher tous ces informations dans un livre. Après la grocerie et un petit dîner au Konzum (ça c’est l’équivalent de nos IGA) j’appelle Petra notre hôtesse et on se fixe rendez-vous dans un stationnement. Notre appartement se trouve dans un gros bloc de plusieurs étages, nous sommes au deuxième. Nous avons un appartement complète, même avec laveuse à linge et balcon, un petit coin de paradis....en béton. Après une petite pause, direction la vieille ville, nous sommes à seulement 10 minutes de marche. Bon, pour se qui est de la vieille ville, je vous en parle demain, il se fait tard et je commence à fatiguer.

lundi 16 octobre 2017

Jezerce, République de Croatie

16 octobre 2017 Jour 28 C’est un bien grand appartement que nous avions, mais pas de chauffage. Pour nous réchauffer il y avait un petit réchaud que nous avons allumé. Nous avons fermés la porte de la cuisine et salle à dîner et avons très bien dormis dans cette pièce où il y avait deux sofa lit. C’est la dernière journée en Bosnie-Herzegovine, nous nous dirigeons vers Bahic où se trouve la frontière a traversé. En sortant du village de Kulen Vakuf, on s’arrête à un mosolé érigé à la mémoire des soldats et civils de la région qui sont mort dans la guerre 1992-1995. Le plus jeunes des soldats avait 20 ans et la plus jeunes des civils 2 ans. Je reviens souvent avec cette guerre, mais comment l’oublier lorsque tout au long de la route, des maisons détruites nous incite à ne pas oublier! Malgré tout je prend de belles photos des couleurs d’automne. Nous nous arrêtons dans la petite ville de Bihac pour faire une petite grocerie, question de dépenser le peu de mark Bosniaque qu’il nous reste. Il est très exactement midi quand nous arrivons à la douane Croate. Quand nous nous présentons à la guérite, croyant avoir un frais à débourser pour sortir du pays, je tend nos passeports ainsi qu’un 10 mark. Le policier me regarde et me dit que c’est 1,000€ euro. Je dis quoi? Il se met à rire et me dit que c’est une farce, qu’il n’y a rien à payer et il se marre bien. Yé content de son coup! La seconde guérite, le policier reprend nos passeports et les revérifies. A la troisième guérite, je m’arrête, le policier me dit quelque chose, je lui dit bonjour, il me fait signe de son index dominant de continuer. Cela nous a pris tout au plus 10 minutes. Nous avons repris notre route vers le parc national Plitvicka Jezera. Apparemment qu’il est très beau. C’est un parc d’une superficie de 296 kilomètres carrés avec 92 cascades reliants 16 lacs. Il fut créé le 8 avril 1949 et ajouté sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco en 1979. Après avoir piqueniqué a l’entré du parc, nous partons dans les sentiers à la découverte de ces merveilles. La balade dans les bois est merveilleuse, les paysages sont fantastique avec ces couleurs d’automne. L’eau des lacs est incroyablement limpide et ça regorge de truite que l’on peu aisément voir. Le début de la balade se fait en marchant sur des trottoirs de bois. Nous contournons des petits lac et des cascades qu’il y a un peu partout. C’est un très beau parc à voir en automne avec tous ces couleurs. Mais pour nous, on se serait cru dans nos forêts québécoise. Si le parc est sur votre route, ça vas, mais si vous devez faire un détour! J’y réfléchirait avant de le faire. Bon il est 17:00hre. quand nous arrivons à notre réservation Nature House dans le village (s’il y en a un!) de Jezerce. Nous avions réservé une chambre avec très grand lit. Pas de problème, la chambre est grande ainsi que le lit. Nous devions avoir une cuisine complète et salle à dîner commune. Petit problème, toute la cuisine est en rénovation! Pour le souper, c’est notre hôtesse qui nous a fait cuire notre bonne soupe....en enveloppe. Demain nous repartons, pour nous rapprocher de notre destination final. C’est lundi prochain que nous retournons chez-nous. Mais pensons y pas! Il reste encore une semaine.

Kulen Vakuf, Fédération de Bosnie et Herzégovine.

15 octobre 2017 Jour 27 Bye bye Livno, pas vraiment le temps de visiter la ville, nous ne sommes que de passage. Direction le parc national Una, le petit village de Kulen Vakuf où on a réservé un appartement. Le temps est beau, gros soleil, ciel sans nuages.....mais c’est frais. Les paysages sont beau, surtout lorsqu’on se met à monter dans ces montagnes recouvertes des couleurs de l’automne. Hé bien! moi qui se demandait s’il y avait un automne ici, j’ai la réponse. Parfois on se croirait dans les Laurentides avec les couleurs automnales. En sortant du village de Glamoc, nous nous faisons intercepté par une patrouille de police qui n’avait pas grand choses à faire! Je vous dit ça parce qu’ils étaient arrêté sur le bord de la route et semblait attendre les autos. Pis les autos ici, y en a pas beaucoup. C’est amusant...Le policier c’est approché de notre auto. Quand on lui a dit en coeur Manon et moi « Bonjour monsieur l’agent » j’ai bien vue qu’on l’avait surpris. Sans dire un mot il a pointé de l’index l’auto, je lui ai remis les enregistrements et contrat de location de l’auto, je lui ai remis mon permis de conduire du Québec, et en prime mon permis de conduire international. Pauvre lui, y semblait pas savoir quoi faire avec ça! Il les a regardés, ma tout remis et de son index dominant, il m’a fait signe de repartir. C’est bien la première fois que ça m’arrive! Une interception policière sans un mot du policier. J’ai toujours dit qu’on peu se comprendre sans se parler......en autant qu’on a tous ces doigts! C’est pas tellement loin après que notre GPS nous a fait dévier sur une route de gravel, on en a pour 50 km que dit notre GPS! Sinon nous devons retourner sur nos pas pour plusieurs kilomètres pour reprendre une autre route. Alors on continue, il semblerait que c’est la route la plus rapide! Après avoir fait 10 km on se demande bien si le GPS n’est pas détraqué! Nous sommes sur une route fantôme. On se croirait dans les highlands d’Irlande avec des champs rocailleux et quelques buissons ici et là. Nous ne croisons personnes aucun véhicule, c’est une route étroite, assez cahoteuse et très poussiéreuse. Il y a bien parfois des maisons, mais on n’y vois pas beaucoup d’activité. C’est vrai que de temps à autre nous voyons des bergers dans les champs qui semble se demander se que l’on fait dans le coin. Mais se qui nous frappent le plus c’est la multitude de bâtisses défraîchies, abandonnées, en ruines que nous voyons, ce n’est pas ordinaire. Plusieurs ont été endommagés par le feu, beaucoup d’autre se sont les toits qui sont effondrés. J’aimerais bien que quelqu’un m’explique??? J’aurais bien une explication! Mais est-ce la bonne! La route où nous nous trouvons est la route la plus près de la frontière Croate. Lors de la guerre (1992-1995) les Croates envahir la Bosnie pour acquérir le plus de territoire possible et forcèrent les Bosniaques à quitter leur demeure. Est-ce que leur demeures furent détruites après l’évacuation des familles??? Si c’est pas des conséquences de la guerre, ils devraient voir à poursuivre les contacteurs qui ont construits ces maisons. Une dizaine de kilomètres avant d’arriver à Drvar, la route est pavé, ça fait du bien et il y a un peu plus de circulation.......vraiment un peu! Arrivé à Drvar, c’est le gros village du coin que nous devons la traverser. On sait dit, on vas faire un petit tour de ville. On est tombé sur un quartier d’édifices abandonnés, c’était plutôt déprimant. En plus on a la curieuse sensation que l’on est regarder! Ici comme ailleurs dans le pays, nous voyons souvent les hommes regroupé dans un parc, où attablé à une terrasse de café. Mais jamais nous ne voyons de femmes regroupés de la sorte. Comme dit Manon « ça semble un monde d’homme ici » Bon, à partir d’ici, lorsque nous sortons de Dvrar, nous prenons une autre route qui vas nous permettre de rejoindre le village de Kulen Vakuf dans le parc national d’Una. Ici encore nous empruntons une route poussiéreuse qui nous conduit dans le petit village (perdu) de Kulen Vakuf (ne sais vraiment pas comment le prononcer). Je dit que c’est un village perdu, car on ne penserait jamais qu’il y a de la vie dans ce coin reculé. C’est vraiment rustique comme village, on se croirait revenu 50 ans en arrière avec ces vieilles bâtisses et ces petites rues étroites. Nous qui pensions avoir eu une grande appartement hier, et bien aujourd’hui nous avons une immense appartement, 2 chambres à couchés, 2 salle de bain, un grand salon avec cuisine complète et salle à dîner et ça pour $30.00 Là, il y a une question qui me chicote! Nous sommes au côté de la mosquée du village. Je viens d’entendre l’appel à la prière. Depuis le début de notre voyage, nous avons traversé des régions à fortes teneur musulmane. Nous avons entendu souvent l’appel à la prière. Mais nous n’avons JAMAIS VUES la moindre personne s’agenouiller pour prier. Mes questions sont les suivantes: A quoi sert l’appel à la prière? A l’appel de la prière, le musulman doit-il arrêter ces activités pour s’agenouiller et prier? Y a-t-il différent type de musulman? Pourquoi au Québec, certain musulmans, doivent-ils se mettre à genoux pour prier, et ça ne semble pas obligatoire dans certain pays à majorité musulman?

dimanche 15 octobre 2017

Livno, Fédération de Bosnie-et-Herzégovine

14 octobre 2017 Jour 26 Aujourd’hui nous quittons Mostar. Nous sommes venus ici pour leur vieux pont populaire à travers le monde, pour leur vieille ville et pour en savoir un peu plus sur la guerre de Bosnie-Herzégovine (1992-1995). Nous sommes satisfait de ce que nous avons vue c’était vraiment beau, ça vaut le déplacement, c’est une ville qui vaut la peine de connaître. C’est une ville qui a eu la force de renaître de ces cendres, cette ville qui fut pratiquement détruite par la guerre, s’est relevé pour montrer au reste du monde la force de caractère de ces habitants. Mostar, n’est pas seulement une ville, c’est un symbole, pour un peuple fier que sont les Bosniaques. Les gens se souviennent et ne veulent pas oublier. C’est certain, pour l’instant, personnes ne peut oublier. La ville est stigmatisé, plusieurs édifices portent encore des cicatrices de cette affreuse guerre. En traversant la ville nous voyons des édifices à l’abandon, dont la plus part portent des traces d’impacts de projectiles. C’est en sortant de la ville que nous prenons conscience de l’impuissance de Mostar dans cette guerre. Les Croates contrôlaient les positions sur les hauteurs des montagnes et pouvait bombarder aisément Mostar isolé dans la vallée. Un ancien combatant m’a dit que les Croates et les Serbes ne manquaient jamais de munitions alors qu’eux en avait pas. En comparaison il me dit: « Pour 3000 bombes qu’ils nous lançaient, nous leurs en lancions 3 ». Le long de la route qui nous conduit vers Livno, nous portons attention, voir s’il y avait d’autre bâtisses qui aurait été endommagé par la guerre. Nous n’avons rien remarqué d’apparent (se qui ne veut pas dire qu’il y a rien eu) les campagnes eux semblent avoir été moins touchés. Nous avons fini par oublier la guerre et nous nous sommes concentré sur les paysages qui s’offrent à nous. On se croirait traversant certaine route de campagne du Québec en automne, il commence à y avoir un peu plus de couleurs. Il n’y a pas beaucoup de circulation et le ciel est clair sans le moindre nuage. Comme à nos habitudes, quand on a la chance nous entrons dans les petits villages rustiques. Il ne faut pas croire qu’il n’y a que des petits villages rustiques! Il y a d’autres villages un peu plus modernes, mais ils sont moins tape à l’œil! Nous nous arrêtons pour un café dans un petit village sur notre route. Ici, il ne doit pas s’arrêter souvent des étranger. C’est le genre de café ou quand entre un inconnu, le silence se fait et tout le monde suit des yeux le nouveau venu. C’est l’endroit où le serveur ne comprend pas un traitre mot de ce que tu dit. Café! ça il le comprend, mais pour faire rajouter de l’eau chaude à ton café! Eau, water ou agua ne fait pas partie de son vocabulaire??? Mais milk ça il connaît, on a eu du lait chaud à la place. Quand même il était gentil. Ça fait longtemps qu’on avait pas vue ça! Le serveur nous a apporter nos cafés et un CENDRIER!!! Ici le cendrier fait partie du panoplie du parfait buveur de café. Notre route se poursuit jusqu’au dîner où nous nous arrêtons sur les hauteurs avec une vue sur le lac Busko, un des rare lac de la région, il n’y en a pas beaucoup. Par la suite la route descend et nous fait longer le lac et nous conduit jusqu’à la ville de Livno. Et comme à l’habitude on ne trouve pas notre chambre du premier coup. Nous trouvons la rue, mais pas l’adresse, sur cette rue il n’y a qu’une seul maison qui a un numéro et c’est le 10, nous on cherche le 9. Par chance c’est en face....... Mais bordel! C’est pourtant pas compliqué d’écrire un numéro sur la maison. Bon passons, nous avons une appartement complète ou pourrait y rester toute une famille et ça pour $34.00. Nous ne restons qu’un seul soir, demain nous continuons notre route vers le parc national Una, un peu plus au nord. Bonne nuit.

vendredi 13 octobre 2017

Mostar, Fédération de Bosnie-et-Herzégovine

13 octobre 2017 Jour 25 Pas pressé ce matin, on fait la grasse mâtiné et on en profite pour faire un peu de lavage, je suis a cour de bobette. Nous sortons vers 10:30hre. direction......un café. Merde, on viens pas à bout de ce faire un bon café, y goûte l’eau de vaisselle. Pis non! J’ai jamais bue de l’eau de vaisselle. On se rend dans le vieux Mostar, c’est là que se trouve tous les cafés, pis y en a beaucoup. On s’assoie (aussi loin qu’on peu des fumeurs) et regarde les gens passer. Je sais que je me répète, mais j’en reviens pas comment les gens sont grand. Homme comme femme. Moi avec mes 6 pieds et 1 je suis dans la moyenne, des 6 pieds et 6 et plus y en a en masse. Mais Manon elle, avec ces 4 pieds et 11 est bin en dessous de la moyenne. Pis des gens obèses, on en a pas vue beaucoup, quelques un un peu gros ok! Mais pas des oversizes comme on en vois souvent en Amérique. MAIS DES FUMEURS.......ça.......y en a partout! Bon! Ha oui! Chose surprenant on a vue comme jamais des personnes handicapés, en chaises roulantes, infirmités aux jambes, difficulté à marcher, et pas seulement des personnes âges, plusieurs jeunes également. Et non, se ne sont pas des blessés de guerre. Nous reprenons notre route jusqu’au vieux pont. On est venu ici pour le voir, je peu vous dire qu’on là pas mal vue. Pis là on le traverse encore une fois. Nous avons su qu’il y avait un autre vieux pont de l’autre côté de la ville du côté ouest de la rivière Neretva. C’est pas vrai qu’on vas partir sans l’avoir vue. En sortant des rues à « gugusse » (ça c’est les souks) on réussi à le trouver. C’est un sapré beau petit pont en dos d’âne. Il l’appelle le pont Kriva ćuprija et il date de 1558, c’est l’un des plus anciens monuments de l’architecture orientale. Malheureusement il a été détruit le 31 décembre 1999 à la suite d’inondation et surtout à la suite de dommages causé par la guerre (1992-1995). Il a été reconstruit d’apprêt des photos d’avant 1967 et selon les changements qu’il a subit aux fils des siècles. Nous poursuivons notre visite sous un beau soleil il fait environs 26 celsius. Lorsqu’on se lève, la température est fraîche dans les 10 à 15 celsius. Mais plus la journée avance, plus le temps se réchauffe, pour se rafraîchir au couché de soleil. Nous retournons à notre appartement pour une petite pause et devinez quoi? Hé oui! Y a un gym pas loin!.....Et cette fois Manon viens avec moi. Il est seulement à 15 minutes de marche. C’est un beau gym, pas tellement grand, mais bien équipé. C’est un gym dans un complexe sportif qu’ils appellent ARENA??? Pour moi un arena y a une patinoire! Mais pas ici, c’est un arena sans glace, de toute façon, sont meilleur sur le basket et le soccer que le hockey. « Là t’as fait le coq, tu t’es pavané à ton goût!. » « Oui madame, surtout quand je me fais complimenter...... » « J’ai bin vue ça, tu portais pu à terre » « A mon âge, quand un compliment passe tu le prend avec le plus grand des plaisirs. » Sur le chemin du retour à l’appartement, je marche le torse bombé et la bedaine rentré, fier comme un pan! Mais......yétait temps d’arriver, j’aurais pas tenu plus longtemps. Bon, yé 5 heure, c’est le temps du 5 à 7 du vendredi. Ça c’est une coutume, à la maison, les vendredis y a un 5 à 7 avec les voisins. Pour pas perdre cette coutume, on la perpétue en voyage. Depuis notre arrivé dans les Balkans, j’ai essayé quelque bières « Tu veux dire plusieurs!. » Bon ok...quelques/plusieurs et elles sont délicieuses et se qui me surprend le plus, il y a plusieurs bières dont le taut d’alcool est inférieur à 5%. Ma préféré n’a que 3.8% d’alcool. Bon, demain nous quittons Mostar, direction Livno un peu plus au nord-ouest du pays, y faut que je me repose.......pis j’ai un 5 à 7 qui n’attend.

Mostar, Fédération de Bosnie-et-Herzégovine

12 octobre 2017 Jour 24 Hé oui! Nous sommes encore à Mostar, on vas rester deux jours de plus, on vas en profiter pour récupérer un peu. Nous prévoyons repartir samedi pour monter un peu plus au nord-ouest du pays en longeant la frontière Croate jusqu’à Bihac et entrer en Croatie à la hauteur du parc national Plitvicka Jezera. Il n’y a que 305 km entre Mostar et Bihac mais pour nous qui passons notre temps à arrêter pour des photos et faire des détours dans les villages, c’est assez long. Donc on prévois le faire en deux jours de route, c’est pour ça qu’on veut être en forme. Et tant qu’à se reposer, pourquoi ne pas le faire dans une ville où il y a de quoi voir. Bon! c’est pas tout. Il nous faut changer de lieux, nous ne pouvons garder notre chambre deux jours de plus, elle est déjà loué. De toute façon on commençait à être tassé dans ce petit cabanon. Nous avons trouvé une appartement complète à 100 mètres plus loin. Le plus long c’est de rempaqueter et remettre le tout dans l’auto. Pour passer le temps, avant de pouvoir récupérer notre nouvel appartement, nous avons entendu parler d’un monastère à 18 km d’ici, appelé Blagaj Tekija, et qui serait....semblerait, très beau à voir. On s’est fait un petit lunch et direction du village de Blagaj. Pas très difficile à trouver, 30 minutes nous a suffit, pis on s’est même pas tromper de route! C’est vrai que c’est beau, c’est pas la 8e merveille du monde, mais ça vaut le déplacement. C’est pas tellement grand et l’été dans la saison du tourisme ça droit être bondé de gens. Ce n’est pas vraiment un monastère, c’est plutôt une maison de derviche érigé aux pieds d’une falaise d’où coule la rivière Buna qui semble sortir tout droit de terre, sous la montagne. Cette maison date du XVe siècle. L’histoire ne le dit pas, mais vue la condition de la maison, elle a certainement été rénové aux fils des ans! (Les derviches se sont des religieux musulman appartenant à une confrérie). L’eau de la rivière est d’une pureté étonnante. Le bruite que fait la petite cascade devant la maison jumelé à la flore environnante, appelle à la méditation. C’est bien beau tout ça, mais après deux heures, on a assez médité. On se trouve un beau petit coin à l’ombre le long de notre route de retour et on mange notre lunch en plein nature. Pour se qui est de notre après-midi, nous récupérons notre appartement et prenons une petite pause, faut quand même pas trop se fatiguer. Vous devriez voir notre appartement! On a de la place pour quatre personnes aisément, plus d’espace pour cuisiner, ça fait du bien. J’ai besoin d’un stationnement, pas de problème, le propriétaire nous avait gardé une place sur le trottoir??? J’avais promis de vous parler de Mostar. Un site archéologique, révèle une occupation humaine dès la Préhistoire. Des vestiges d’une villes romaine on été retrouvé enfouis sous la ville actuelle. À la fin de l'Antiquité des basiliques chrétiennes y sont édifiées et cette présence chrétienne sera permanente et active encore au Moyen Âge. Il y a eu par la suite la conquête ottomane en 1470. Ce n'est qu'en 1474 que le nom de Mostar apparaît pour la première fois dans un document en référence aux gardiens du pont, les mostaris. Les quatres siècles suivant, Mostar se développe sous la tutelle de l’empire Ottomane. En 1878, Mostar, passe sous administration austro-hongroise. Après 1918, la ville fait partie du nouveau Royaume des Serbes, des Croates et des Slovènes la future Yougoslavie. Dès le printemps 1992, la ville est touché par plusieurs offensives militaires menées par l’armé populaire Yougoslave, et les troupes paramilitaires des Serbes de Bosnie. Mostar a considérablement souffert de la guerre (1992-1995). Trois camps s'y sont affrontés : tandis que les Serbes tenaient les hauteurs, les Croates avaient parqué les Bosniaques dans le ghetto de la vieille ville. Le 9 novembre 1993, un obus croate abat le « vieux pont » ottoman, symbole de la ville. Le « vieux pont » a été reconstruit à l'identique en 2004 avec de nombreuses pierres d'origine. En se promena dans les rues de la ville nous voyons encore les stigmates de cette guerre. C’est vous dire qu’ici ils reculent beaucoup plus loin dans l’histoire que nous au Québec. Sur ça, je vous laisse, il est tard.

jeudi 12 octobre 2017

Mostar, Fédération de Bosnie-et-Herzégovine

11 octobre 2017 Jour 23 Aujourd’hui, c’est la visite de Mostar, (Demain je vous parlerais un peu plus de la ville), et pour la première fois de notre voyage nous partons déjeuner au resto. De toute façon notre chambre est tellement petite, que juste ce faire un café, ce sera tout un tour de force. Nous prenons la rue populaire où hier, nous avons vue plusieurs petits bistro. Mais c’est quoi l’idée? Ils offrent tous des breuvages, mais pas de petit-déjeuner??? Si on veut manger, il nous faut auparavant passer par la boulangerie se ramasser de quoi bouffer. Bon bin! à Rome on fait comme les romains. « Oui Manon je sais! On n’est pas à Rome.......C’est juste une expression. » Un bon petit café avec croissant pour débuter la journée, pas assis sur la terrasse, les matins on frais, mais plus l’avant-midi avance, plus la température se réchauffe. On s’assoie à l’intérieur, loin des fumeurs. Ici c’est terrible le nombres de gens qui fument, vieux comme jeunes. Et ça fume partout, partout, partout, à l’intérieur, sur les terrasses, partout je vous dit. Quand on choisi un endroit pour boire un café, en ouvrant la porte de l’endroit on sais si on reste ou si l’on tourne les talons. Après tout ils sont chez-eux! Après ce fringant déjeuner...nous partons à la découverte de la vieille ville et surtout de son populaire vieux pont en arche, le Stari Most (qui veut dire vieux pont en Bosnien). Ce pont construit vers 1566 sous le règne de Suliman le magnifique. C’est vrai qu’il est impressionnant, le quartier du vieux pont de la vieille ville de Mostar est inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO. En se promenant dans les ruelles de la vieille ville on se croirait dans les souks de la Turquie, petit café pour fumer le narghilé (pipe à eau), boutiques remplis d’objets artisanal turc et restaurants à la Turc. Faut dire que le pays a été sous la dominance Turc pendant près de 400 ans, se sont des coutumes qui sont restés. Avant de poursuivre notre marche, je dois m’acheter une paire d’espadrille. Les semelles de mes espadrilles se sont décollés, c’est possiblement la balade dans la neiges qu’ils n’ont pas supporter. Quand je marche, mes semelles « flap » on dirais que j’ai des canards dans les pieds! Ça fait pas très sérieux. J’ai trouvé une belle paire à 60 mark ($45.00) ça devrait être bon pour terminer le voyage. Nous traversons le vieux pont et comme les gens qui désirent prendre de belles photos du pont, nous descendons près de la rivière. La vue est très belle. Je demande à un jeune s’il veut bien nous prendre en photo Manon et Moi. Ce jeune homme très gentil est natif du pays et demeure à Sarajevo. Après la prise de photo, nous entamons une conversation. Évidemment j’en profite pour échanger dans le but d’éclaircir certain point. C’est la que j’ai su qu’il n’y a qu’un seul pays avec un seul gouvernement et qui porte le nom de Bosnie-Herzegovine. La république serbe de Bosnie et la Fédération de Bosnie et Herzégovine. Mais où ça se complique, le pays est séparé en trois, avec TROIS présidents, chacun représentant une des ethnies dominantes. Il y a les Serbes, les Croates et les Bosniaques. Il y a également trois religions, catholique, musulman et orthodoxe. Les Croates traditionnellement catholique. Les Serbes traditionnellement orthodoxe. Et les Bosniaques converti au musulman. J’ai oublié de vous mentionnez que chaque président a nommé deux vice-président, et chaque vice-président a nommé à son tour........et ainsi de suite. Rien pour alléger le système. Lorsque le gouvernement veut faire passer une loie ou distribuer de l’argent, il doit y avoir consensus unanime entre les présidents. Si un ethnie obtient quelque chose, les autres doivent également l’obtenir. Pas évident à gouverner de cette façon! Je remercie mon interlocuteur qui m’a si bien renseigné. J’aurais bien aimé lui poser d’autre questions, mais il me faut assimiler tout se qu’il nous a dit. Pour moi c’est comme un gros puzzle dont il me faut mettre les morceaux en place. Cette conversation m’a ouvert l’appétit....(c’est juste un excuse, mon petit croissant de ce matin yé rendu loin). On s’attable pour déguster un......je me rappelle plus du nom! Un met du pays quoi. Un genre de pain plat, ressemblant à une crêpe dont nous retrouvons à l’intérieur, 6 rouleaux de viandes haché (roulé comme des cigares) accompagné d’oignons cuit et une boulette de fromage. Pas méchant, mais manque d’épice. Après le repas j’entre dans une échoppe où j’ai vue de beaux chandails. Je me met à discuter avec le propriétaire qui m’a aborder. Il est bien ouvert à la conversation. J’en profite une seconde fois pour poser quelques questions. Nous abordons la question de la guerre. Je lui demande si la ville ici a été toucher par guerre. Il me dit que la ville ressemblait à Hiroshima, il ne restait plus « brique sur brique ». Il me parle beaucoup de ce temps là. Quand il a eu 18 ans du temps de la Yougoslavie, il est parti faire son service militaire obligatoire. Il s’est trouvé impliqué dans des conflits et il a combattu pendant 5 ans. Il dit avoir affronter des Croates, des Serbes et même des gens de sont peuple Bosniaques. La Bosnie a été sévèrement touché, eux n’avait pratiquement pas d’arme, alors que les Serbes et les Croates eux étaient bien équipé. Pour terminer il nous dit que rien n’est terminé, les Serbes et les Croates continue à vouloir s’accaparer de territoires Bosniaque. Il me montre des chandails imprimés avec l’ancien drapeau de la Bosnie-Herzegovine du temps de la guerre de 1992. Il me dit que le quartier de maison voisin, est territoire (non officiel) Croate. S’il vas se promener dans ce secteur avec ce chandail, il risque d’avoir des problèmes. Il dit regretter le temps de l’ancienne Yougoslavie, dans ce temps là, alors que le régime était entre le communisme et le capitalisme, la majorité des gens étaient dans la classe moyenne et tout le monde vivaient bien. Dans ce temps là, Serbes, Croates et Bosniaque cohabitaient tous ensemble. La mort du maréchal Tito conduisit à la chute du régime. Chacune des ethnies voulaient son bout de pays indépendant, en expulsant les autres ethnies, s’emparant de leur biens et voulant agrandir leur territoire. Il nous mentionne que l’on a juste à se promener dans les rues de la ville et l’on pourras voir encore des édifices détruites par des bombes et des bâtisses avec des traces d’impacts de balles. Nous en avons vue beaucoup. Nous le quittons en le remerciant et lui souhaitons que son pays ne revivras pas une autre guerre. C’est là qu’il nous dit que nous sommes vraiment chanceux de vivre dans un pays comme le Canada. Ça fait assez étrange de se promener dans ce pays que l’on sait que voilà pas très longtemps, ils ont vécu une guerre atroce. Oui! s’est vrai qu’on est bien au Québec.

mardi 10 octobre 2017

Mostar, Fédération de Bosnie-et-Herzégovine

10 octobre 2017 Jour 23 Encore sur la route, nous partons direction Mostar. Comme vous pouvez lire, le titre mentionne que Mostar fait parti de la Fédération de Bosnie-Herzegovine, alors que Trebinje fait parti de la République Serbe de Bosnie. Je vais devoir m’informer comment dans un même pays il peut y avoir une fédération et une république? Je ne sais plus si je dois dire Bosnie-Herzegovine ou seulement Bosnie en parlant du pays! Bon, nous quittons Trebinje satisfait d’êtres venue. Comme j’ai dit hier c’est notre première ville de la Bosnie et elle nous a agréablement surpris. Nous avons pour 115 km à faire aujourd’hui jusqu’à Mostar, mais en cour de route nous voulons nous arrêter à un monastère. On nous a recommandé ces lieux car il y font également du bon vin. Après vingt minute nous localisons l’endroit. Pour faire une histoire courte, nous sommes entré au monastère par la mauvaise porte. On a traversé le monastère comme si de rien n’était, jusqu’à ce que un employé nous surprend. Il ne semble pas très content! Bon, je ne relatera pas tout se qu’on s’est dit, mais tout s’est bien terminé tellement bien qu’on nous a attitré un guide. Tout un guide! Malakoff, 6 pieds 6 pouces..... très sympathique et parlant anglais. Ce monastère est dédié à la Dormition du Très Saint Théotokos construit au Moyen-Age. La légende veut qu'il ait été édifié par l'empereur Constantin. Détruit et abandonné, il est devenu la dotation du roi serbe Milutin à la fin du 13ème ou début du 14ème siècle. Une restauration complète a été effectué en 1509. Au cours de la guerre turco-vénitienne, les Vénitiens font exploser en 1694 l'ensemble du monastère. Il semblerait que le monastère a été reconstruit 7 fois. Nous avons également abordé le sujet de la guerre de la Bosnie-Herzégovine de 1992. Le tout à commencé à la chute de la Yougoslavie. Les 6 provinces constituant la Yougoslavie (Slovénie, Croatie, Serbie, Bosnie, Monténégro et Macédoine) voulurent avoir leur indépendance. Ces 6 provinces étaient composé d’ethnies différentes qui se sont toujours côtoyés (Bosniaque, Serbe et Croate). Du jour au lendemain, les tensions ont augmentés occasionnant de violents conflits entre les divers ethnies. En plus il y avait l’implication des religions, catholique, orthodoxe et musulman. Notre guide nous a parlé d’atrocités qui se commettait de meurtre, de camps de prisonniers pour enfants, de destructions d’églises et de site historique. Selon lui il est persuadé que rien n’est terminé. Par contre il nous dit que le pays est très sécuritaire, que nous pourrions dormir dans la rue sans risque de se faire attaquer. Malakoff nous a également fait visiter les caves à vin et à cognac. Le monastère a plus de 150 hectares de vignes. Une heure plus tard nous repartons (avec une bouteille de vin évidemment) direction Mostar. En cour de route, nous nous permettons (comme à nos habitudes) de petits détours dans les villages que nous rencontrons. Plusieurs de ces villages sont rustiques, pour ne pas dire très vieux. De petites maison en pierres, clôturées de mur de pierres, construits en flan de montagne, accessible par de très petite rue étroites. C’est à ce demander parfois s’il y a des gens qui habite ces maisons! La route nous fait également longer la vallée couvert de vignobles. La balade est belle, surtout avec ce beau temps, mais....nous avons hâte d’arriver. Quand enfin nous arrivons, il nous faut trouver l’endroit un nous avons réservé une chambre. Encore une fois! Pas facile à trouver. Les noms de rues sont rarement écrites et les numéros civiques il y en a un sur dix d’affiché, même mon GPS ne comprend plus rien. Je suis debout sur le trottoir à regarder mon IPad, lorsqu’un jeune homme nous demande si nous avons besoin d’aide, je crois qu’il a compris que nous étions dans la........merde!!! Le jeune homme à rejoindre notre hôte par téléphone, se qui nous a grandement aidé. Nous avons enfin localiser notre adresse (Apartments Mira) dans un fond de cour, entre deux bâtisses. Nous montons à notre appartement, ce n’est pas comme l’appartement que nous avions à Trebinje ça c’est certain. Nous avons une seul petite pièce, contenant, frigidère, petit réchaud, lavabo et deux lits simples. Nous savions que c’était pour être petit, mais là!.... c’est vraiment petit! Faut dire que le coût de location est petit aussi $23.00 la nuit, fallait pas s’attendre au grand luxe quand même! De toute façon on ne passe pas les journées dans la chambre et nous sommes très bien situé tout à côté de la vieille ville. On vous en parle demain.

Trebinje, République de Stpska, Bosnie-Herzégovine

9 octobre 2017 Jour 22 Nous partons ce matin à la découverte de Trebinje. Nous avions lue que cette ville était à voir, sans dire vraiment se qu’il y avait à voir. Pour nous il s’agissait de la première ville Bosniaque la plus près de la frontière. Nous sommes entré en ville un dimanche, la première impression que l’on a eu, c’est qu’il s’agit d’une ville pas stressante, il n’y a pas beaucoup de circulation et je dirais même qu’on ne vois pas grand monde. Je vous avais dit hier qu’on avait eu de la difficulté à trouver notre appartement. C’est particulier, tout à côté ça fourmille de GROS blocs appartement de plusieurs étages et d’une école. Pour nous rendre dans la vieille ville, il nous faut passer entre ces gros blocs. Nous sommes lundi et c’est surprenant de voir qu’il y a beaucoup plus d’animation qu’hier. Notre première visite est pour le vieux pont de pierre qui enjambe la rivière Trebisnjica, ce pont construit en 1574 est appelé Perovic’s, il a été déclaré monument national de Bosnie et Herzégovine. Par la suite on se dirige vers le monastère que l’on vois tout en haut de la colline Crkvina, le monastère Hercegovacka Gračanica. Je n’ai pas beaucoup d’information sur ce monastère, même je peu dire que j’en ai pas du tout. Mais ce que je peu dire, c’est que ce monastère est un œuvre d’art d’architecture, un travaille remarquable fait par des maçons qui si connaissait. Du haut de la colline nous avons une très belle vue sur la ville et toute la vallée. Nous en profitons pour prendre une pause café sur une petite terrasse tout en admirant le paysage. Par la suite nous repartons, direction une autre petite église que nous voyons au sommet d’une autre colline. Mais, bordel est pas facile à rejoindre! Il nous faut emprunter des rues très étroites qui montes et tourne se dirige dans toutes les directions. Nous sommes dans un vieux quartier résidentiel, ce que j’espère c’est de ne pas rencontrer d’auto trop souvent. Nous arrivons enfin à destination, mais c’est fermé et ça semble en rénovation. (On a plus tard appris que l’église s’appelle Michael Angelo et qu’elle est fermé pour reconstruction) Nous retournons à notre appartement rapporter notre auto. Cette après-midi nous allons visiter la vieille ville. Hé oui! Une de plus. Nous marchons jusqu’au town square. C’est un square où tout autour il est possible de se restorer a des terrasses. Dans son centre il y a des petits vendeurs de fruits et légumes, produits du terroir et artisant locaux. Nous traversons le square et entrons par la porte Est de la vieille ville. C’est évidemment pas aussi grand que Dubrovnic ou Kotor, c’est même tout petit, mais elle a quand même du charme. Je ne commencerai pas à vous dire se qu’on y a vue (ça deviendrais redondant) mais 45 minutes plus tard on en avait fait tout le tour. Je fais une petite pause pour vous dire qu’ici tous les panneaux d’indications sont écrit en deux langues dont l’un utilise l’alphabet latin et l’autre l’alphabet cyrillique. Se qui veut dire qu’il y a une langue que l’on peut lire......mais qu’on ne comprend rien, et l’autre on ne comprend rien parce qu’on ne peut pas le lire. Ça revient au même, pour nous c’est du chinois. Devinez ce que je fais à 16:00hre.? Avec la bénédiction de Manon, je vais au gym, pour la première fois du voyage. Il y a un petit gym à tout au plus 250 m de notre appartement, il possède le stricte nécessaire et s’est suffisant. Frais d’entré 5. mark bosniaque ($3.76)......on s’en plaindra pas. C’est comme ça que la journée c’est terminé. Après un bon entraînement, on se sent tellement bien.

dimanche 8 octobre 2017

Trebinje, République de Stpska, Bosnie-Herzégovine.

8 octobre 2017 Jour 21 A 09:00 hre nous sommes prêt à partir et c’est un go. Y a rien pour nous retenir, même s’il y avait une autre tempête, yé pas question qu’on reste, on a vue se qu’il y avait avoir. Ho! Y a bien un canyon Tara pas tellement loin d’ici, dans le Tara national parc. C’est le 2ème plus Grand Canyon au monde après le Grand Canyon au USA. Il est long de 38 km, le hic! c’est qu’il n’est accessible que par des randonnées sauvages sur la rivière Tara et tous les agences qui offres ces randonnées sont fermé, la saison est terminée. De toute façon nous ne sommes pas assez sauvage pour ça. Bon, comme je disais nous quittons Zabljak avant la saison de ski. Il fait beau soleil ce matin, l’air est fraîche une journée idéal pour rouler. Nous avons 135 km à faire pour rejoindre Trebinje en Bosnie-Herzégovine. Mais bon dieu que le paysage est féerique. Cette neige qui est tombé a complètement changé le décor. On se croirait en suisse avec ces montagnes enneigés. Avec ce soleil, les champs sont d’une blancheur éclatantes. Mais, plus nous avançons plus la neige s’estompe redonnant ces couleurs au paysage. Vingt minutes après notre départ, déjà il ne reste plus que les sommets des montagnes qui soit enneigés. La température se réchauffe, il nous faut enlever quelques couches de vêtements. Comme dit Manon, « on s’est habillé en pelure d’oignon ». Il est temps d’éplucher l’oignon. Tout vas bien, il n’y a pas beaucoup de circulation, on devrait arriver à la frontière dans pas grand temps. C’est se qu’on pensait! A 10 kilomètres des frontières, la circulation est arrêté. La route est barré, il y a des travaux de pavage sur la route, une affiche annonce que la route est fermé aujourd’hui de 10:00hre. a 15:00hre. il est 11:30hre. c’est pas vrai que nous allons attendre tout ce temps sur le bord de la route. En parlant avec des gens nous cherchons une autre route pour traverser les lignes. C’est là que la coopération international se met en branle. Un Monténégrin et sa famille qui doit également traverser la frontière, nous offre de le suivre par une route détourner. Mais on en a pour une heure trente à faire ce détour, nous devons repasser par Herceg Novi dans la région des bouches de Kotor. Pas de problème on aime mieux rouler que d’attendre ici à rien faire. Un troisième véhicule se joint à nous, un couple d’Italien et un couple de Suisse. Nous roulons sans nous arrêter jusqu’au poste de frontière de Stinica. Le paysage est beau mais pas question de s’arrêter pour des photos, de toute façons c’est du déjà vue, nous sommes passé par ici voilà une semaine. Il est 13:15hre. lorsque nous traversons sans complication la frontière, tout se passe à merveille, mieux.....le douanier nous a souris!!! C’est ici que nous quittons le convois de coopération internationale, et remercions notre guide. En traversant la frontière nous nous retrouvons dans les montagnes, nous aimons le paysage qui s’offre à nous. Nous roulons une dizaine de minutes et la route nous fait descendre et traverser une belle vallée. Nous sommes tout prêt de notre destination, Trebinje. En sortant de la vallée nous remontons dans les montagnes. Il n’y a pas beaucoup de circulation c’est surprenant à l’approche d’une ville. Du haut de la montagne nous voyons au loin une ville, il nous faut encore redescendre pour entrer dans Trebinje. Ça nous a pris du temps à localiser notre chambre, on a un nom de rue, mais les rues ne sont pas tous affichés. Quand enfin nous trouvons la place, ce n’est pas une chambre qu’on retrouve, mais tout un appartement! Grande cuisine, salle à dîner, salon, chambre à couché, salle de bain, hall d’entré, sans compté tv plasma et wi-fi, tout ça pour $23.00 par jour! Il est tard dans la journée, nous sortons pour une courte promenade et faire une grocerie. Je crois que nous allons aimer cette ville.

samedi 7 octobre 2017

Žabljak, Monténégro

7 octobre 2017 Jour 20 Surprise ce matin en ouvrant les rideaux. Il est tombé au moins 20cm d’une belle neige blanche. Il avait commencé à tomber quelque flocons, hier en fin de journée. Ce matin, on s’attendait à quelque petits centimètres, mais ça! Non. On doit partir pour traverser en Bosnie-Herzégovine, nous en avons pour 135 km. Mais a bien y penser et en voyant par la fenêtre les autos patiner, je pense qu’on prendras pas de chance. Notre auto n’est pas équipé de pneus à neige, les routes ne semble pas être dégagés. Moi je me connais je suis TRRRÈS BON CONDUCTEUR mais les autres!!! Bon c’est décidé on reste ici et on profite de cette journée pour se reposer. En plus, comme vous allez le constater si vous avez accès à Facebook, j’ai mis à profit cette journée pour mettre nos photos à date. De sapré belles photos, digne du prix PULITZER. Bon!......Peut-être pas jusque là....mais je fais des miracles avec ma petite canon. (Faut bien se faire des petits compliments de temps à autre). Avant de dîner nous sortons pour une balade dans les rues du village. Y a pas beaucoup d’animation, comme dit Manon ça fait penser à un village fantôme. On dirait que tous les gens se sont barricadés! Beaucoup de maison sont fermés comme s’il s’agissait de chalets saisonniers. Ici l’été il y a du rifting, du trek, du vélo de montagne, des excursions en jeep, de l’équitation. L’hiver c’est le ski, nous sommes justement dans la période morte, et plus mort que ça! ça se fait pas. Une chance qu’il y a la neige pour égailler la journée sans ça.....c’est vrai!.....On serait parti. Après une heure, nous revenons à la chambre, pas pour nous reposer quand même! Mais pour faire sécher nos chaussons et nos espadrilles. Ça! S’était pas prévu au programme, se qui fait qu’on n’a pas apporté le kit pour jouer dans la neige. Pis quand même, si on veut jouer dans la neige, on se payeras pas un voyage au bout du monde, on vas rester au Québec, non? C’est vers la fin de l’après-midi, alors que tout est sec, nous repartons pour une autre randonné au village, question de retremper nos chausson et espadrilles. Quand je marche dans la rue, j’aime entendre le son mélodieux du splich, splach que font des espadrilles tout mouillés......de quoi poignée une maudite bonne toux A notre retour à la chambre, j’en profite pour déneiger notre auto, il y a un bon 10 pouces de neige dessus et comme de raison y on pas pensé à mettre un balai à neige dans la valise. Là c’est vrai on ressort pas. Du moins Manon, elle, ne ressort pas. Mais madame voudrait manger des frites. Devinez qui est poignée pour satisfaire le caprice de Madame. Hé oui! C’est moi. Son chevalier servant. « Est aussi bin d’être fine, fine, fine avec moé! » C’est ça qui a été notre journée. On a peut-être rien fait!.........mais ça! on l’a bien fait.

vendredi 6 octobre 2017

Žabljak, Montenegro

6 octobre 2017 Jour 19 On ne prévoit pas une très belle journée aujourd’hui, il est question de 80% de possibilité d’averse en après-midi et averse également pour demain. C’est pour ça que nous allons partir vers 09:00hre. pour nous rendre au parc national Durmitor et essayé de le visiter le plus possible. Ce parc fait parti du patrimoine humanitaire de l’UNESCO. Nous avons 60 km à faire pour arriver à l’entré du parc. Adieu Nikšić, bien content d’être venu ici même si ce n’est pas une ville de touristes. Ça nous a permis de voir un peu plus la réalité de la vie des monténégrins, de les côtoyer dans leur quotidien. (Si un homme qui vie ici est un monténégrin, une femme ça doit-être une monténégrine!!!) Je sais pas pour vous, mais il me semble que ça sonne drôle à l’oreille! Nous quittons Nikšić sous un ciel nuageux. Nous prenons la route E762 c’est une route national qui nous conduit pour 13km plus loin à l’intersection de la route P15 qui elle se met à monter dans la montagne et...bonjour les courbes. Ici nous voyons un peu plus les belles couleurs de l’automne. Nous faisons un petit détour pour passer dans le petit village de Savnik. Quand nous avons la possibilité nous passons dans les villages qui se trouvent sur notre route. La vie n’a pas l’air facile dans ce village, tout est vieux et beaucoup de bâtisse semblent endommagés. Enfin nous arrivons à l’intersection de la route P14 qui nous conduiras dans le parc national de Durmitor. Ici il n’y a pas de guérite ou de frais pour entré, il est même difficile de savoir où commence l’entré de parc, faut surveiller les pancartes....quand y’en a! Les plus hautes montagnes vont jusqu’à 2,500 m, il n’y a plus d’arbres à cet hauteur, se n’est que des arbrisseaux et du lichen. C’est une vrai belle route panoramique, la vue sur les montagnes serait sublime, si ce n’était des nuages qui sont bas. J’aime ce genre de route qui donne un peu de frisson à la conduite. La route est étroite sans le moindre parapet de sécurité, à chaque courbe faut surveiller s’il ne viens pas une auto. Mais par chance sur les 3 heures passés dans le parc nous avons rencontré tout au plus 8 véhicules. Nous avons dîner sur les hauteurs bien emmitouflés dans nos manteaux, il vente et la pluie commence. Il est temps pour nous de sortir du parc. Nous roulons jusqu’à Žabljak, un petit village de villégiature pour la pente de ski « Savin Kuk ». J’ai toujours la mauvaise habitude de comparer les centres de villégiature de skie avec le Mont-Tremblant, et ici ça ne se compare vraiment pas, c’est tout petit. Bon de toute façon c’est ici qu’on vas coucher. Il est temps, il pleut et Manon a les orteils gelés. Nous passons faire une petite grocerie et direction notre chambre. Nous avons réservé un appartement au chic Golubović Apartments pour la somme de 15€ ( $22.07 ). En entrant dans notre chambre, la première chose que Manon fait c’est de mettre le chauffage. Il se met à neiger.

jeudi 5 octobre 2017

Nikšić, Monténégro


5 octobre 2017 Jour 18 Nous partons tôt ce matin.....bin quand même pas si tôt, vers 09:00 hre. nous allons visiter le monastère Ostrog qui se trouve à 15 km au sud de la ville. C’est pas bien loin, mais il semblerait que la route est étroite, plein de courbes et qu’en plus il faut éviter l’achalandage de gens qui commence vers 11:00hre. Lorsque l’on sort de la ville, nous circulons sur la route principal direction sud pour 7 km, après ça, c’est là que le fun commence. La petite route qui conduit au monastère débute ici et ça se met à monter, nous en avons pour 8 km d’une route étroite et de courbes en têtes d’épingle, t’sé le genre de courbe que tu vois la plaque arrière de ton auto quand tu vire. En montant nous avons de belle vue sur les montagnes environnantes. Ce monastère orthodoxe du XVIIe siècle, surplombant la belle vallée de la Zeta et accroché au flanc de la montagne est l'un des plus visités des Balkans. Il représente une place de rencontre des trois confessions : les orthodoxes, les catholiques et les musulmans. Dans ce monastère il y a les reliques conservés de Saint-Basile d'Ostrog, et l’on dit que ces reliques font des miracles. D'après des histoires de pèlerins, prier près du corps de Vasilije (St-Basile) permet d'être guéris et de faire face aux difficultés de la vie. Il nous est interdit de prendre des photos près et à l’intérieur du monastère. Ce monastère est de toute beauté, il n’est pas profond dans la montagne, on le croirait plutôt collé. Se que nous avons bien aimé à l’intérieur, se sont les dessins murales, des dessins fait avec de petites pierres de couleurs, cimentés aux rochers de la montagne. Je vous aurais bien montrer des photos (je sais...c’est pas permis) mais il vous faudras les voir sur Faceboo (toujours pas réglé mon problème avec le blog). Lorsque nous quittons il est temps, y commence à y avoir pas mal de monde. On vois bien qu’il y a des gens qui viennent ici en pèlerinage, surtout des personnes âgés. Pour retourner à Nikšić, nous avons remarqué sur mon GPS qu’il y avait un autre chemin dans la montagne. Nous décidons d’aller voir de quoi ça l’air, nous en avons pour une dizaine de kilomètres d’une très petite route pavé et pas vraiment utilisé. Le paysage est beau, mais je ne dois pas quitter trop longtemps la route des yeux, les courbes arrivent vites. C’est l’heure de dîner, nous nous arrêtons sur le bord de la route pour manger nos sandwichs, il n’y a pas de circulation, il fait beau et le paysage est magnifique. Pour se qui est de mon sandwich, je l’ai fait avec les restants qu’on avait dans le frigidaire, fromage bleu et pepperoni dans un pain baguette....assez bizarre comme goût! Lorsque nous sommes parti ce matin, nous avons remarqué qu’il y avait des restes d’une forteresse dans les limites de la ville. Alors c’est certain que nous allons faire un détour pour aller voir ça. Il existe de nombreuse interprétation sur les origines de ces remparts. Ces fortifications auraient été construit sur des bases d’un camp militaire romain du IVe siècle appelé Anderba-Roman de l’époque de Jules César. Ce camp militaire serait à l’origine de la ville de Nikšić. La fortification et la ville aurait été détruire et reconstruite aux files des siècles. Les Ottomans reconstruisirent la ville à la fin du XVIIe et début XVIIIe siècle. Ainsi, jusqu’en 1877, au cours des dernières années de l’occupation ottomane de la région. Onogost a été une importante place-forte militaire fortifiée. Après l’occupation Ottomane, la forteresse a perdu sa fonction qui a conduit à sa disparition. Malheureusement se n’est aujourd’hui qu’un tas de ruine qui n’est pas conservé, qui semble laissé à l’abandon, à la merci des graffétistes. Nous terminons notre journée par un retour au centre ville, à se balader dans les rues. Je pense que l’hiver seras rude ici! Les gens se font livrer du bois de chauffage, déversé directement sur les trottoirs dans la ville. Mais il y a quelque chose que je ne comprend pas vraiment. Notre voisin d’en face a du bois de chauffage de cordé sur son balcon au 4ème étages d’un immense bloc appartement???

mercredi 4 octobre 2017

Nikšić, Monténégro

4 octobre 2017 Jour 17 C’est ce matin que nous quittons la belle région des bouches de Kotor. Notre destination Nikšić plus au nord vers le centre du pays. Fini les bords de mer, direction les montagnes. Pour se faire nous retournons sur la route qui nous a conduit jusqu’à Kotor et repassons dans le village de Perast. En cour de route nous arrêtons à une « Pokhara » une boulangerie et nous achetons deux beaux gros bagel et un gros chausson au fruit pour 1.40€. Nous repassons par Perast, pourquoi ne pas profiter pour une dernière fois du beau paysage que nous offre le village et prendre un bon petit café sur une terrasse. Le maudit café à saveur de savonnette qu’on se fait le matin!......on n’est pu capable de le boire. On ne sais pas se qu’on fait ou ne fait pas, mais faut être mal pris pour le boire. On a bien hâte de voir si on vas le réussir à Nikšić! Bon c’est pas tout ça, mais faut reprendre la route, nous avons 100 km à faire. Quinze minutes plus tard, après avoir passé le village de Risan, nous tournons sur la route P11 et nous commençons à monter dans la montagnes. Cette monté nous offre pour une dernière fois, une très belle vue sur la baie de Risan. Cette route traversant les alpes Dinarique, nous offre un paysage différent de se que nous avons vue depuis notre arrivé. Ici il n’y a plus de bord de mer, fini cette eau turquoise sur lequel reflétais le ciel. Ici il n’y a que forêt clairsemé et montagnes de roche. Et c’est bien comme ça..... Les bouches de Kotor, c’est à voir, c’est très beaux, c’est majestueux. Mais! est-ce vraiment la réalité de la vie quotidienne des habitants du Monténégro. J’en doute, ici tout est axé sur le tourisme, c’est l’économie de la région. C’est pourquoi en entrant dans les terres où les touristes y sont moins présent, nous aurons alors la possibilité de voir ce quotidien. Il est vrai que nous venons également pour voir un monastère dans la montagne, seul attraction du coin. A l’instant où nous nous retrouvons sur les hauteurs des montagnes, il n’y a plus beaucoup d’habitant, les fermes se font rare. Faut dire qu’il n’y a pas beaucoup de culture possible, c’est de la roche partout. Les villages sont très petit et rare. Lorsque nous avons quitté le Québec pour faire ce voyage, l’automne commençait. On se demandais si dans les Balkans les arbres changeaient de couleur. Bien oui....Mais la palette de couleur est beaucoup moins varié qu’au Québec. Faut dire que les forêts ici sont beaucoup moins dense, les arbres plus petits et ils ont beaucoup de conifères. Mais ça enlève rien au charme du pays. Il est midi lorsque nous décidons de nous arrêter pour dîner. Nous trouvons un très bel emplacement sur les hauteurs avec vue sur le lac Slano. Je n’ai pas grand chose à dire sur ce lac, sinon que le niveau de l’eau semblait bas. Ce lac est à la limite sud-ouest de la ville de Nikšić. En entrant en ville, c’est évident que ce n’est pas endroit de villégiature. Ils nous aient facile de trouver notre hébergement, l’Apartments Erakovic. Notre réservation était bien faite, mais les gens semblent surpris d’avoir des touristes, surtout que nous restons deux jours!. Un type qui parle anglais, nous dit que les touristes ne viennent pas dans leur ville, et s’ils viennent ils ne font que passer. Nous avons une magnifique grande appartement avec grande cuisinette et chambre de bain moderne, a croire que l’appartement est fraîchement rénové. J’oubliais nous avons un grand balcon avec vue sur......un gros bloc appartements pas jolie du tout. Nous partons pour un tour de ville et faire une grocerie. Ce n’est pas se qu’on peut appeler une jolie ville. Les bâtisses et les maisons sont mornes, sans éclats. Nous stationnons notre auto près d’un parc municipal et partons à pieds vers le centre ville. Les rues manquent de vivacités, ça me fait beaucoup penser aux anciens films que l’on voyait sur les pays de l’Est, où ça manquait de couleur ou tous les bâtisses étaient grise sans couleur. Dans le square du centre ville, y a pas beaucoup de vie et c’est vrai qu’il n’y a pas vraiment d’étranger ici, on se fait beaucoup regarder. Nous nous assoyons à une terrasse pour une petite bière et un verre de vin et regardons passer les gens. Pour ceux que ça intéresse une draft 500ml ($2.35) une coupe de vin ($3.82) Les gens ont tous l’air sérieux, nous avons remarquer depuis le début de notre voyage que les gens ne sourissent pas beaucoup. Et seigneur! que les gens fument ici, et ils fument partout. Lorsque l’on s’assoie à une terrasse ou dans un resto, on doit choisir nos place par rapport aux fumeurs. Pour la première fois de notre voyage, dans cette ville-ci, à deux endroits différents, des enfants sont venus nous quêter! Jamais des gens nous ont quêter avant ce jour, et nous avons vue des personnes fouiller dans les poubelles, se que l’on voyait pas ailleurs. Est-ce dire que dans les endroits touristiques cela leur est interdit? En retournant à notre auto, nous allons voir la cathédrale St-Basil of Ostrog construit en 1899 par le prince Nicholas I du Monténégro, il s’agit d’une église orthodoxe. Par la suite nous nous rendons voir le palais royal du roi Nicholas I du Monténégro (hé oui, il est devenu roi!) construit en 1900. Je veux pas être méchant dans mon commentaire, mais c’est pas le plus beau palais qu’on a vue! Et il ne semble pas être entretenu, tout comme le parc devant le palais. L’herbe est haute et plein de mauvais herbes. Dans le milieu du parc il y a une bâtisse laissé à l’abandon avec des graffitis. Demain matin nous partons à la recherche du monastère dans la montagne.

mardi 3 octobre 2017

Kotor, Monténégro

3 octobre 2017 Jour 16 Pas grand chose de prévu aujourd’hui, c’est notrejournée de repos. Nous flânons dans notre chambre jusqu’a 10:00hre. Les deux derniers jours nous ont brûlés, sa fait qu’il n’y a rien qui nous presse. Nous avons décidé de contourner la péninsule de Vrmac (non y a pas de faute dans le mot!). Cette péninsule se trouve devant Kotor et longe toute la baie de Kotor. Nous prévoyons rouler jusqu’a la ville de Tivat qui elle se trouve dans la baie de Tivat une des quatre baies formant les bouches de Kotor. Facile à retenir pour les noms des baies, chaque baie porte le nom de la principale ville de ces rives. En pénétrant par la mer Adriatique, la première baie c’est Herceg Novi, la seconde Tivat, la troisième Risan et la quatrième et dernière Kotor. Nous roulons tout au bord de l’eau sur une petite route très étroite souvent sans clôture de protection. Les maisons sont tout simplement dans la rue! Les gens sortant de leur demeure, en faisant le premier pas, il se retrouve dans la rue. Lorsque nous rencontrons une voiture il faut toujours prévoir une espace de côté pour permettre le croisement. Mais pour les autobus local, là y a pas de compromis, il faut dégager. A deux reprises il m’a fallu reculer et trouver une entré pour lui laisser le passage. Se fut une très belle balade, nous avons traverser cinq petits villages, Muo, Prcanj, Stoliv, Lepetani et D.Lastva. Tous ces villages ont gardés leur cachet rustique jolie a voir, sans parler du paysage montagneux qui nous entoure. Nous avons terminé notre route à Tivat, une petite ville de 10,000 habitants, pas laide.....mais rien de comparable aux villages que nous venons de traverser. Pour retourner à Kotor nous pourrions prendre une autre route qui nous y conduirait rapidement. Mais nous préférons refaire le trajet en sens inverse et profiter des décors qui s’offre à nous. Tout au bout de la péninsule, on se permet une pause sur la terrasse d’un petit café avec vue sur la baie de Risan. De retour en ville, nous nous arrêtons au marché public installé devant la vieille ville pour acheter des fruits et des olives marinés maison. Notre journée se termine avec un bon riz que l’on s’est fait et un verre de vin rouge de la région. Demain nous quittons Kotor et nous dirigeons à Nikšić plus au nord, vers le centre du Monténégro. Nous voulons aller voir le monastère Ostrog. *** Si un jour vous venez au Monténégro, vous devez compter les bouches de Kotor dans votre itinéraire, c’est un incontournable *** Comme vous voyez, j’ai toujours pas réglé le problème avec mon BLOG.

lundi 2 octobre 2017

Kotor, Monténégro

2 octobre 2017 *****J’AI UN PROBLÈME AVEC MON BLOG! PLUS CAPABLE DE METTRE DES PHOTOS??? PLUS CAPABLE DE PARAPHRASER MON TEXTE??? Je vais essayé de corriger la situation. Voyez mon Facebook pour voir des photos. DÉSOLÉ ****** Jour 15 Pas de déplacement en auto pour aujourd’hui. Nous allons visiter la vieille ville de Kotor. Notre appartement est au plus à 15 minutes pieds......et ça c’est si on traîne les pieds. Les lieux sont assez impressionnant surtout par ces murailles que l’on voit dans la montagne. Il est 09:00hre nous ne sommes pas trop pressé, on vas commencer par un bon petit café sur une terrasse. Depuis une semaine on a de la difficulté à se faire un bon café dans notre chambre. On a changé de sorte de café, rien n’y fait. On a acheté de l’eau en bouteille, rien à faire, il a toujours un arrière goût qui nous déplaît. Pourtant on a apporté notre propre bodum??? De toute façon le matin un bon petit café au resto ça commence bien la journée. Nous allons débuter notre visite de la vieille ville, en marchant les murailles jusqu’au sommet (si on se sent en forme). Les remparts de la forteresse considéré comme une des merveilles de l’architecture de fortification du moyen âge, furent construit progressivement entre le IXe et le XIXe siècle. Le lien entre les remparts fut achevé au XIIIe et XIVe siècle. La longueur totale des murailles est d’environs 4,5 km. Bon! Nous voilà parti. Il est préférable de faire ça le matin avant qu’il ne fasse trop chaud. On peut marcher sur de la rocaille ou utiliser de petites marches en pierres très étroites. Ça nous a pris 30 minutes pour gravir l’escalier en serpentin qui nous a conduit a l’église Notre-Dame de la Santé situé à moitié chemin du sommet. Plus nous montons et plus nous pouvons voir au loin. Manon décide de ne pas monter plus haute. En se qui me concerne, je me donne comme défi d’aller jusqu’au bout. Ça m’a pris 20 minutes pour me rendre jusqu’au sommet. Le sommet est composé de trois fortifications, St-Marc, St-Jérôme et Loredan datant du XVIIe et XVIIIe siècle. Du sommet la vue sur la baie de Kotor, la vieille ville et les montagnes environnantes est tout à fait magnifique. Ça valait l’effort. C’est une heure plus tard que je rejoins Manon à mi-chemin,toujours à m’attendre et nous mangeons nos sandwichs avec cette vue imprenable sur les environs. L’après-midi nous la passons à vagabonder dans les ruelles de la vieille ville à la recherche de l’histoire. Depuis notre arrivé dans les Balkans, nous avons visité cinq vieilles villes forteresse. Trogir, Split et Dubrovnik en Croatie. Herceg Novi et maintenant Kotor au Monténégro. On doit vous dire que la vieille ville de Kotor est notre préféré. Il y a je ne sais quoi dans ces murs qui la rend plus sympathique, plus intime, plus d’origine.....plus réel. On se croirait marchant dans les rues de la vieille Italie. Les environs doit également faire pour beaucoup. De l’intérieur des murs, par-delà des bâtisses, nous voyons poindre ces impressionnantes montagnes dominant le ciel. Lorsque nous quittons en fin d’après-midi, nous sommes pleinement satisfait de notre journée. Plus longtemps ici et nous risquons une indigestion de médiéval.

dimanche 1 octobre 2017

Kotor, Monténégro

1er octobre 2017


Jour 14


Départ à 09:00 hre. pour le parc national Lovcen.

On s'est préparé des sandwichs pour un petit pic-nic.

En passant devant le port, il y a un immense paquebot d'amarré.


Ils sont toujours impressionnant.

C'est un endroit idéal pour eux, juste aux portes de la vieille ville.


15 minutes plus tard, ous sommes sorti de Kotor, merde! Faut faire demi tour.

J'ai oublié les passeports et mon permis de conduire à la chambre.


<< Ça c'est ta faute Manon, d'habitude tu me demande toujours: as-tu les passeports? as-tu tes cartes? as-tu ton argent? >>

<< Pis là tu m'a rien demandé! >>

<< Pis toué tu me dit, arrête de me le demander......Ça fait que moi je t'écoute! >>

<< Bin là arrête de m'écouter.......pis demande le moi. C'est achalant, mais c'est mieux que d'être obligé de tourner de bord >>


Notre GPS dit que nous avons pour 79 km à faire et que ça doit nous prendre 1:45hre.

On espère que ça en vaut le déplacement.

Pour si rendre nous sortons de la région des bouches de Kotor et devons passer par La ville de Budva.

Des gens nous ont dit que c'était beau Budva.

Pour se qu'on a vue en passant, on a pas été trop impressionné.

Ça nous semble être une grosse ville, pas notre genre.

Pour l'instant on ne fait que passer, est-ce que l'on vas revenir?

On verras!


C'est à partir d'ici que nous bifurquons vers Cetinje au Nord.

En réalité, lorsque nous sommes parti de Kotor, on s'est dirigé vers le Sud en longeant le parc national et à partir d'ici nous remontons vers le Nord, en longeant toujours le parc.

Il doit certainement avoir une route plus courte pour se rendre à l'entré du parc?


C'est par le village de Cetinje que nous entrons dans le parc, nous en avons pour 25 minutes à rouler sur une route étroite en forêt et montagne.

Il n'y a pas trop de circulation et les paysages sont merveilleux.

Arrivé au sommet......il n'y a pas de stationnement! 

Nous devons nous stationner dans une cote sur le côté de la route, et prenons pas de chance, on vas faire comme les autres et on vas coincer une pierre sous nos roues arrières.

La vue du haut le la montagne est magnifique.

Ça aurait été plus beau s'il avait fait soleil, mais bon....faut faire avec.

La montagne Lovcen fait partie de la chaîne de montagnes des Alpes Dinarique.

Mais c'est pas un endroit pour les chaises roulantes.

Il y a 461 marche à monter pour arriver en son sommet.

Sur le dessus de la montagne Lovcen il y a le mausolée du roi Petar Njegos souverain du XIXème siècle fondateur du royaume souverain du Monténégro et poète national.



Ce Mausolée constitue le coeur historique du Montenegro. 

Fier comme chacun de ses sujets, philosophe inspiré, Njegos voulait que son petit Etat fût à la mesure de l’homme dont la grandeur ne tient pas à la puissance, mais à l’esprit.

 

C'est assis sur une palissade que nous mangeons nos sandwichs en admirant ce magnifique paysage.





Mais c'est pas tout, faut redescendre toutes ces marches.


Pour retourner vers Kotor, nous avons remarqué qu'il semblait y avoir une petite route dans la montagne qui traverse le parc et rejoindre une route secondaire a l'Est de Kotor.

Nous décidons de l'emprunter, on verras bien!

Si elle est trop accidenté on a juste à revenir sur nos pas.

Bon arrivé à l'intersection de la route, il y a une pancarte qui semble la recommander aux vélos.

Mais.....il n'est pas dit que les autos sont exclus!

C'est une route pavé pour une voie seulement et nous en avons pour 15 km.

Ça roule très bien et la vue du haut des montagnes est merveilleuse.

Après 40 minutes nous arrivons sans problème à la route secondaire P1.

Cette route est reconnu pour ce 25 courbes en têtes d'aiguilles.

Encore ici la vue est écœurante sur les bouches de Kotor et la mer Adriatique.

Ici aussi faut être prudent la route est étroite.

La preuve, nous arrivons à un bouchon!

Tous les véhicules devant nous sont immobilisés.

Deux autobus descendent la route et trois la montent.

Gros problème, la route est trop étroite pour laisser passer deux autobus de large.

Tous les autos doivent reculer et se trouver des espaces où se ranger.

Ce bordel dure 45 minutes.


C'est plutôt amusant pour des gens comme nous qui ne sommes pas pressé.


Il est 15:45hre. lorsque nous arrivons à notre chambre.

Nous sommes satisfait de notre journée et malgré la longueur du trajet, nous recommandons cette visite......pour les amateurs de la nature et des grands espaces.