lundi 16 octobre 2017

Kulen Vakuf, Fédération de Bosnie et Herzégovine.

15 octobre 2017 Jour 27 Bye bye Livno, pas vraiment le temps de visiter la ville, nous ne sommes que de passage. Direction le parc national Una, le petit village de Kulen Vakuf où on a réservé un appartement. Le temps est beau, gros soleil, ciel sans nuages.....mais c’est frais. Les paysages sont beau, surtout lorsqu’on se met à monter dans ces montagnes recouvertes des couleurs de l’automne. Hé bien! moi qui se demandait s’il y avait un automne ici, j’ai la réponse. Parfois on se croirait dans les Laurentides avec les couleurs automnales. En sortant du village de Glamoc, nous nous faisons intercepté par une patrouille de police qui n’avait pas grand choses à faire! Je vous dit ça parce qu’ils étaient arrêté sur le bord de la route et semblait attendre les autos. Pis les autos ici, y en a pas beaucoup. C’est amusant...Le policier c’est approché de notre auto. Quand on lui a dit en coeur Manon et moi « Bonjour monsieur l’agent » j’ai bien vue qu’on l’avait surpris. Sans dire un mot il a pointé de l’index l’auto, je lui ai remis les enregistrements et contrat de location de l’auto, je lui ai remis mon permis de conduire du Québec, et en prime mon permis de conduire international. Pauvre lui, y semblait pas savoir quoi faire avec ça! Il les a regardés, ma tout remis et de son index dominant, il m’a fait signe de repartir. C’est bien la première fois que ça m’arrive! Une interception policière sans un mot du policier. J’ai toujours dit qu’on peu se comprendre sans se parler......en autant qu’on a tous ces doigts! C’est pas tellement loin après que notre GPS nous a fait dévier sur une route de gravel, on en a pour 50 km que dit notre GPS! Sinon nous devons retourner sur nos pas pour plusieurs kilomètres pour reprendre une autre route. Alors on continue, il semblerait que c’est la route la plus rapide! Après avoir fait 10 km on se demande bien si le GPS n’est pas détraqué! Nous sommes sur une route fantôme. On se croirait dans les highlands d’Irlande avec des champs rocailleux et quelques buissons ici et là. Nous ne croisons personnes aucun véhicule, c’est une route étroite, assez cahoteuse et très poussiéreuse. Il y a bien parfois des maisons, mais on n’y vois pas beaucoup d’activité. C’est vrai que de temps à autre nous voyons des bergers dans les champs qui semble se demander se que l’on fait dans le coin. Mais se qui nous frappent le plus c’est la multitude de bâtisses défraîchies, abandonnées, en ruines que nous voyons, ce n’est pas ordinaire. Plusieurs ont été endommagés par le feu, beaucoup d’autre se sont les toits qui sont effondrés. J’aimerais bien que quelqu’un m’explique??? J’aurais bien une explication! Mais est-ce la bonne! La route où nous nous trouvons est la route la plus près de la frontière Croate. Lors de la guerre (1992-1995) les Croates envahir la Bosnie pour acquérir le plus de territoire possible et forcèrent les Bosniaques à quitter leur demeure. Est-ce que leur demeures furent détruites après l’évacuation des familles??? Si c’est pas des conséquences de la guerre, ils devraient voir à poursuivre les contacteurs qui ont construits ces maisons. Une dizaine de kilomètres avant d’arriver à Drvar, la route est pavé, ça fait du bien et il y a un peu plus de circulation.......vraiment un peu! Arrivé à Drvar, c’est le gros village du coin que nous devons la traverser. On sait dit, on vas faire un petit tour de ville. On est tombé sur un quartier d’édifices abandonnés, c’était plutôt déprimant. En plus on a la curieuse sensation que l’on est regarder! Ici comme ailleurs dans le pays, nous voyons souvent les hommes regroupé dans un parc, où attablé à une terrasse de café. Mais jamais nous ne voyons de femmes regroupés de la sorte. Comme dit Manon « ça semble un monde d’homme ici » Bon, à partir d’ici, lorsque nous sortons de Dvrar, nous prenons une autre route qui vas nous permettre de rejoindre le village de Kulen Vakuf dans le parc national d’Una. Ici encore nous empruntons une route poussiéreuse qui nous conduit dans le petit village (perdu) de Kulen Vakuf (ne sais vraiment pas comment le prononcer). Je dit que c’est un village perdu, car on ne penserait jamais qu’il y a de la vie dans ce coin reculé. C’est vraiment rustique comme village, on se croirait revenu 50 ans en arrière avec ces vieilles bâtisses et ces petites rues étroites. Nous qui pensions avoir eu une grande appartement hier, et bien aujourd’hui nous avons une immense appartement, 2 chambres à couchés, 2 salle de bain, un grand salon avec cuisine complète et salle à dîner et ça pour $30.00 Là, il y a une question qui me chicote! Nous sommes au côté de la mosquée du village. Je viens d’entendre l’appel à la prière. Depuis le début de notre voyage, nous avons traversé des régions à fortes teneur musulmane. Nous avons entendu souvent l’appel à la prière. Mais nous n’avons JAMAIS VUES la moindre personne s’agenouiller pour prier. Mes questions sont les suivantes: A quoi sert l’appel à la prière? A l’appel de la prière, le musulman doit-il arrêter ces activités pour s’agenouiller et prier? Y a-t-il différent type de musulman? Pourquoi au Québec, certain musulmans, doivent-ils se mettre à genoux pour prier, et ça ne semble pas obligatoire dans certain pays à majorité musulman?

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